EXTRAIT « LA MARQUE EMPLOYEUR »

Elisabeth Boutet Edition VERONE

Quand on est dirigeant, le piège est de
confondre ses attentes personnelles ou la
projection de sa vision avec la raison d’être de
l’entreprise et du collectif. C’est la difficulté
de la posture, celle de penser constamment
collectif et organisation plutôt qu’intérêt ou
peur personnels.
Quand on parle de courage et d’engagement
dans sa responsabilité de dirigeant, c’est aussi
de cela dont on parle, rester toujours à sa
place et savoir faire la part des choses entre
soi et le collectif.
Selon Dominique Baumgartner, exercer du
pouvoir sur l’autre témoigne d’un trouble
identitaire, il peut être une compensation à
une angoisse de légitimité. Un individu qui
s’assume tel qu’il est et qui reconnaît son
goût pour le commandement n’a pas besoin
d’exercer du pouvoir. Il jouit naturellement
de son influence. Nous sommes alignés et
en posture d’autorité quand nous sommes
en lien avec l’archétype (modèle énergie) qui
nous anime.
Chacun doit s’autoriser à être sans peur du
jugement de l’autre et son propre jugement
sur soi.
Pour parer à ce vertige d’être soi, on a coutume
de prendre exemple sur des modèles ou des
mentors. Cette tendance peut être saine tant
qu’on prend exemple pour inspiration, elle
devient malsaine si on a besoin constamment
de vérifier à l’extérieur le bien-fondé de ses
choix ou de ses opinions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *